Il se trouve sur la place de l’Opéra sur la partie nord de l’avenue de l’Opéra. Cet élément représentatif de l’architecture éclectique fut un des projets contenus dans le cadre des transformations de Paris menées par le préfet Haussmann. Mais malgré la guerre de 1870, sa conception a été interrompue. Elle n’a été reprise qu’au début de la Troisième République pour être enfin inaugurée en janvier 1875.
Bref historique
C’est pendant le règne de Napoléon III qu’est née l’idée de construire l’Opéra Garnier suite à un attentat qui a failli lui couter sa vie et celle de son épouse. Charles Garnier, un architecte gagnant d’un concours conçut le plan de l’opéra. Pendant longtemps, cet opéra a porté le nom de « Opéra de Paris ». Mais en 1989, l’opéra Bastille a ouvert ses portes et on a alors changé son appellation par celle qu’elle porte encore actuellement. Il fait partie de l’établissement public à caractère industriel et commercial « Opéra national de Paris ». Depuis octobre 1923, il est classé dans le rang des monuments historiques du pays.
Modernisations successives
Depuis 1881, on a fait installer un système d’éclairage électrique dans l’ensemble de l’opéra. Quelques années plus tard ou plus précisément en 1950, des ascenseurs ont été mis à l’arrière de la scène.
En 2016, les antiques parois capitonnées par des panneaux mobiles montés sur rails ont été remplacées suite à des travaux de rénovation entrepris dans l’opéra. Cette initiative a comme but d’accroitre le gain de 650 000 euros de plus par an. Elle a été sujette à des polémiques par rapport à son aspect patrimonial sur le rendu de la nouvelle perspective et par son aspect onéreux.
Depuis des années, plusieurs campagnes de restauration se sont succédées dans le but d’apporter un coup de jeune à cet endroit tout en gardant son authenticité.